Le géocoding... une géolocalisation efficace grâce à des données complètes.

Le géocodage est un procédé qui permet d'associer des informations géographiques à une adresse ou à un lieu connu. Les informations géographiques sont souvent des coordonnées géographiques, mais aussi des données sociodémographiques, des données statistiques sur l'environnement et la météo, ainsi que toute autre forme de données ayant une référence spatiale.

Le géocodage est un véhicule, un pont, qui permet de rendre les adresses plus précieuses, c'est-à-dire plus significatives. Les coordonnées géographiques servent de lien entre l'adresse proprement dite et des informations supplémentaires, grâce auxquelles une adresse peut être enrichie d'informations complémentaires. Cela permet d'élargir le champ d'application d'une adresse.

Le géocodage inversé (reverse geocoding en anglais) consiste à associer à une coordonnée un bâtiment ou un lieu nommé situé à proximité.

Le géocodage avec des shapefiles représente une extension du géocodage. Un shapefile est une structure de données qui décrit une zone géographique par le biais d'une liste de sommets reliés (tracé polygonal). Il est ainsi possible de décider, via une coordonnée attribuée à chaque adresse, dans quelle zone géographique elle se trouve.

Le geofencing est un autre domaine important du géocodage. Le geofencing est un mot inventé à partir des termes anglais geographic et fence (clôture). Il signifie l'implémentation numérique d'une ligne de démarcation, souvent sous la forme d'une zone fermée, dont le franchissement déclenche une action. Dans le cas le plus simple, la ligne de démarcation peut être un cercle ou un rectangle, mais dans des cas plus sophistiqués, il peut s'agir d'un tracé polygonal complexe sous forme de shapefiles.

Le géomarketing est le domaine d'application classique du géocodage. À l'aide de données statistiques sur le contexte social et le comportement d'achat, des groupes cibles sont sélectionnés pour des campagnes selon des critères géographiques ou des prospects sont classés et abordés de manière différenciée à un stade précoce. Dans le cadre d'une approche de plus en plus personnalisée des prospects, les segmentations permises par le géomarketing traditionnel sont, à elles seules, trop grossières dans de nombreux cas.

Le calcul d'itinéraires pour les services de livraison ressemble à première vue à un système de navigation, mais en y regardant de plus près, il se révèle bien plus complexe. Il ne s'agit pas seulement de déterminer un itinéraire entre un point de départ et un point d'arrivée, mais un itinéraire qui relie de manière optimale une série de points d'approche prédéfinis. Des informations de géocodage supplémentaires peuvent être utilisées pour optimiser davantage la planification de l'itinéraire. Ainsi, la prise en compte de l'information selon laquelle un bâtiment est utilisé à des fins professionnelles ou privées dans la planification de l'itinéraire peut aider à augmenter la probabilité de livraison de la livraison.

Différentes informations de géocodage sont utilisées pour planifier l'emplacement des chaînes de magasins. Les moyens du géomarketing classique (p. ex. les données sociodémographiques) permettent de déterminer où le groupe cible habite principalement pour une offre donnée. Une offre à bas prix doit être accessible à d'autres groupes cibles, par rapport à une offre dans le segment des prix élevés. Un nouvel établissement doit être facilement accessible pour le groupe cible adressé. Pour ce faire, il faut non seulement tenir compte de la proximité géographique, mais aussi des données relatives au tracé des rues. Il ne suffit pas que le quartier d'habitation du groupe cible et l'établissement soient proches l'un de l'autre si les deux sont séparés par une autoroute et que le pont le plus proche sur l'autoroute se trouve à plusieurs kilomètres.

L'attribution automatique d'un prospect à l'agent de vente compétent dans le cadre d'une structure de vente régionale peut se faire selon différents critères. Dans le cas le plus simple, la proximité géographique peut être utilisée comme caractéristique. En se basant sur la position géographique des sites des agents de vente et sur l'adresse géocodée du prospect, l'agent de vente le plus proche du prospect est sélectionné. Les zones de distribution définies géographiquement (par exemple sous forme de shapefiles) constituent une alternative. Elles peuvent être optimisées sur la base de critères tels que l'accessibilité et le potentiel de distribution. Un géocodage de shapefile permet ensuite d'affecter le prospect à la zone de distribution correspondante sur la base de son adresse géocodée. Les mêmes procédures sont également applicables lors de l'attribution d'un prospect, qui s'est enregistré sur un portail en ligne, à une filiale de vente.

Le marketing mobile basé sur la localisation consiste à identifier un client potentiel à proximité d'un point de vente et à l'attirer ensuite dans le point de vente avec une offre spéciale. Pour réaliser cela, on utilise généralement une application mobile et un géo-fencing. L'application met à disposition les coordonnées actuelles de l'appareil mobile et le géo-fencing déclenche l'offre d'activation chez le client. Il peut s'agir par exemple d'un bon d'achat attractif présenté via l'application. La condition préalable est le géocodage de tous les points de vente entrant en ligne de compte avec des coordonnées géographiques.

Les données de référence sont déterminantes pour la qualité du géocodage. Selon l'origine des données de référence, il existe des différences en termes d'exhaustivité, d'exactitude, de précision et d'actualité.

Le degré d'exhaustivité indique la proportion relative de bâtiments ou de lieux couverts par les données de référence. Si des bâtiments manquent dans les données de référence, les adresses correspondantes ne peuvent pas être géocodées du tout ou seulement avec une précision moindre.

L'exactitude des données de référence indique dans quelle mesure les informations relatives aux adresses et aux places correspondent aux noms courants (tels qu'ils sont utilisés pour les localités, les communes, les quartiers et les rues). Il s'agit en premier lieu des noms officiels des localités et des rues, tels qu'ils figurent par exemple sur les plaques de rue. Mais ce sont aussi des synonymes usuels ou des orthographes abrégées qui sont fréquemment utilisées. Ce n'est que si l'orthographe est correcte dans les données de référence qu'une attribution hautement automatisée des informations de géocodage peut avoir lieu.

La précision des données de référence indique le niveau auquel l'attribution à une adresse est effectivement effectuée. Ainsi, les coordonnées peuvent être mesurées avec précision pour un bâtiment ou interpolées à partir de bâtiments "à proximité". Dans le cas extrême, elles n'indiquent que le centre de la rue ou de la commune dans laquelle se trouve le bâtiment. Pour les données sociodémographiques, la protection des données en Allemagne définit une précision maximale qui ne doit pas être dépassée afin d'éviter de tirer des conclusions sur des personnes individuelles. La précision requise dépend entièrement de l'application.

L'actualité des données de référence décrit la rapidité avec laquelle les changements dans le monde réel sont intégrés dans les données de référence. L'exhaustivité et l'exactitude sont toujours valables à un moment donné. L'apparition de nouvelles rues et de nouveaux bâtiments a pour conséquence que l'exhaustivité des données de référence diminue de plus en plus si les informations correspondantes ne sont pas constamment recherchées et complétées. Les changements de noms de rues et les fusions de communes ont pour conséquence que les informations sur les adresses, une fois correctes, ne le restent pas automatiquement à long terme dans les données de référence. Les changements doivent être enregistrés régulièrement et les données correspondantes doivent être mises à jour.